Accueil
Glossaire

Libeo - La finance c’est vous, les factures c’est nous !

Divisez par 3 le temps passé sur les factures pro, automatisez leur gestion. Profitez d'un essai gratuit de 30 jours dès aujourd'hui !

Glossaire

Retrouvez ici l'intégralité du glossaire Vernimmen

La définition du momentActif circulant

L'actif circulant est composé des stocks, des créances clients et autres, des placements financiers court terme et du disponible de l'entreprise. Ce terme traduit le fait que ces actifs ont vocation à tourner au cours du cycle d'exploitation, par opposition à l'actif immobilisé que le cycle d'exploitation ne détruit pas.

À

à

A

B

C

D

E

É

F

G

H

I

J

K

L

M

N

O

P

Q

R

r

S

T

U

V

W

X

Y

Z

Thématique
Toutes les thématiques
Analyse financière
Comptabilité
ESG
Finance ops
Financement
Gestion des risques
M&A / Investissement
Marchés financiers
Trésorerie
Recherche
Réinitialiser
C

Cash flow

Cash flow, au pied de la lettre, signifie flux de trésorerie. Mais dans la pratique il y a quasiment autant de définitions du cash flow que de sociétés ! La tendance est cependant à la normalisation des appellations dont les principales sont : Le cash flow from operations ou le flux de trésorerie d'exploitation que l'on trouve dans le tableau des flux de trésorerie publié maintenant par la quasi-totalité des entreprises cotées. Il correspond à : résultat net + dotations nettes aux amortissements et aux provisions sur actifs immobilisés - plus-values de cession d'actifs + moins-values de cession d'actifs - variation du besoin en fonds de roulement = Flux de trésorerie d'exploitation C'est effectivement un flux de trésorerie ; il n'est pas tout à fait purement d'exploitation car il inclut les frais financiers, mais à une époque d'endettement et de taux d'intérêt relativement faibles, ce défaut est mineur. Il sert surtout en analyse financière. Le free cash flow ou flux de trésorerie disponible correspond au flux de trésorerie généré par l'actif économique (operating assets), flux qui est ensuite réparti entre ceux qui ont financé cet actif économique, à savoir les actionnaires et les prêteurs (banques et obligataires). Il se calcule ainsi : excédent brut d'exploitation (EBITDA) - impôt normatif sur le résultat d'exploitation (EBIT) - variation du besoin en fonds de roulement - investissements nets des désinvestissements = Flux de trésorerie disponible C'est un flux de trésorerie on ne peut plus pur qui est utilisé en évaluation pour calculer la valeur d'une entreprise à partir d'un discounted cash flow (DCF) ou modèle d'actualisation des flux de trésorerie. On l'appelle aussi parfois cash flow to firm. Le cash flow to equity correspond au précédent sous déduction des flux qui reviennent aux prêteurs, c'est-à-dire des frais financiers nets après impôt normatif et de la variation de l'endettement bancaire et financier net. Il sert aussi en évaluation pour estimer la valeur des capitaux propres. Mais, sauf exception, nous en déconseillons l'utilisation et lui préférons nettement le free cash flow. La capacité d'autofinancement (résultat net + dotations aux amortissements et aux provisions sur actifs immobilisés - / + les plus / moins-values de cession d'actifs) est parfois considérée comme synonyme de cash flow. C'est ainsi le cas dans le calcul du price cash flow (valeur des capitaux propres / cash flow) qui sert en évaluation par les multiples. Ceci est abusif car n'oublions pas qu'un cash flow est avant tout et littéralement un flux de trésorerie ! La CAF n'en est un que si les clients et les fournisseurs paient et sont payés comptant et si les stocks sont nuls, ou bien si ces trois postes sont constants au cours du temps, ce qui est bien rare ! Enfin l'excédent brut d'exploitation (l'EBITDA des Anglo-Saxons) est parfois qualifié de cash flow. On oublie alors l'impôt et les variations du besoin en fonds de roulement.

Analyse financière
Comptabilité

Cash flow fade

Appelé modèle de la rente décroissante, c'est un traitement de la valeur terminale d'une évaluation par actualisation des flux de trésorerie disponible (DCF). On définit ainsi un horizon durant lequel la rentabilité économique de l'entreprise se dégrade (soit par le fait de baisse de marges, soit par le fait de la baisse de la rotation de l'actif économique) jusqu'à devenir égale au coût moyen pondéré du capital. Au terme de cet horizon, la valeur de l'actif économique est égale au montant comptable de l'actif économique.

Gestion des risques

Cash flow hedge

L'un des deux de couvertures possibles distingués par les IFRS qui recoupe, comme son nom l'indique la couverture des flux et non celle des "stocks" (au sens du bilan comme une dette ou une créance) et qui se traduit par le traitement comptable suivant : Prenons l'exemple d'un producteur de chocolat qui couvre l'achat futur de cacao par un achat à terme. Il clôture son exercice annuel après la mise en place de la couverture mais avant l'achat effectif du cacao. Si le cours du cacao a baissé depuis la mise en place de la couverture, le principe de la juste valeur appliqué aux instruments financiers voudrait que l'entreprise constate une perte au titre de la variation de valeur du contrat à terme. Ceci n'est pas logique car cette perte n'existe que parce que l'entreprise a voulu fixer de manière certaine à l'avance le prix d'achat de son cacao afin d'éliminer son risque. La variation de valeur de l'instrument financier de couverture est enregistrée à l'actif et en capitaux propres (parmi les « autres éléments du résultat global ») sans constater de gain ou de perte au compte de résultat. Les gains et pertes sur l'instrument de couverture n'apparaîtront que quand le flux sous-jacent aura effectivement lieu, soit au moment de l'achat effectif du cacao dans notre exemple. Notre producteur affichera alors une charge totale (prix d'achat du cacao plus faible que prévu et perte sur le contrat à terme) qui reflétera le prix fixé à l'avance dans son contrat de couverture.

Analyse financière
Comptabilité
M&A / Investissement