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L'actif circulant est composé des stocks, des créances clients et autres, des placements financiers court terme et du disponible de l'entreprise. Ce terme traduit le fait que ces actifs ont vocation à tourner au cours du cycle d'exploitation, par opposition à l'actif immobilisé que le cycle d'exploitation ne détruit pas.
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Dans certains secteurs (transport, salles de cinema, ...), le développement de montages déconsolidants a conduit les analystes à raisonner sur un excédent brut d'exploitation avant loyers, baptisé par les Anglo-Saxons d'EBITDAR. Certains groupes cèdent en effet des actifs pour se désendetter, actifs qu'ils reprennent immédiatement en location, ce qui fait que leur EBITDA n'est plus comparable à ceux des groupes qui gardent leur actif en pleine propriété.
On parle d'écart à propos de la différence ou distance qu'il existe entre deux grandeurs. En contrôle de gestion un écart est entendu comme la différence qui existe entre les montants prévus (notamment au budget) et ceux réalisés tant pour le niveau d'activité que pour la production, les consommations, la nature du mix ou les résultats. La méthode de l'analyse des écarts doit permettre de comprendre les raisons de ces variations. On parle d'écart de conversion pour les différences liées aux variations des taux de changes pour les groupes exerçant dans plusieurs pays avec des monnaies différentes. Voir également écart de première consolidation et écart d'acquisition pour les différences survenant lors des acquisitions entre le prix payé par l'acquéreur et respectivement la part des capitaux propres rachetée et la somme des actifs réévalués. On parle d'écart d'inflation à propos de la différence qui existe entre les taux d'inflation de deux pays. Enfin sur le marché on parle de d'écart bid-ask (ou plus généralement de spread bid-ask) à propos de la différence entre le cours à l'achat et le cours à la vente.
La fraction de la différence de première consolidation subsistant après la réévaluation des actifs de la filiale est appelée écart d'acquisition plus connu sous le nom de goodwill ou survaleur. Cet écart d'acquisition, s'il est positif, apparaîtra comme une immobilisation incorporelle d'un type particulier. Dans le cadre des normes IAS-IFRS ou américaines, sa valeur sera testée chaque année et donnera lieu le cas échéant à une dépréciation qui devra être amortie. Dans le cadre des normes françaises, il sera amorti linéairement, sur une durée qui s'étale dans la pratique entre 5 et 40 ans, avec une concentration autour de 10 à 20 ans. Il est toutefois possible, dans certains cas de figure, d'imputer cet ecart d'acquisition sur les capitaux propres consolidés de l'acheteur, qui disparaît donc de ce fait.
Il peut arriver qu'un écart d'acquisition soit négatif, on parlera de badwill en anglais. Les normes IFRS prévoient que l'écart d'acquisition négatif soit comptabilisé comme un profit dans le compte de résultat. Il est naturellement non récurrent.
Les écarts de conversion résultent de la conversion des comptes de filiales étrangères tenus dans une autre monnaie que celle de la maison mère. En effet, dans certains cas, les postes du bilan et ceux du compte de résultat peuvent être convertis à des taux différents induisant un déséquilibre qui est rétabli par l'intermédiaire du poste écart de conversion. Dans la méthode du cours de clôture, les écarts de conversion constatés sont portés dans les capitaux propres en distinguant la part du groupe de celle des minoritaires. Dans la méthode du cours historique, les écarts de conversion sont inscrits dans le compte de résultat dans le résultat financier.